La ruée vers l'or guinéenne - Photo : © Guillaume Petermann

Sous un soleil de plomb, dans le petit village de Batambaye dans le district guinéen de Siguiri, à quelque 700 km au nord-est de la capitale Conakry, des milliers de mineurs inondent la terre pour trouver la fameuse pépite d'or et échapper à la misère.



La ruée vers l'or guinéenne - Photo : © Guillaume Petermann

L'exploitation aurifère n'est pas nouvelle dans cette région et remonte à plus d'un millénaire. L'orpaillage est une activité ancestrale déjà pratiquée depuis les premiers empires mandingues du 11ème au 14ème siècle. Mais aujourd'hui, avec l'effondrement financier mondial de 2008 et le prix international de l'or en constante augmentation, les mines artisanales se sont intensifiées dans toute la région et ont poussé des milliers de personnes de tous âges dans les mines d'or, à la fois de Guinée mais aussi des pays voisins tels que le Mali, le Libéria, la Sierra Leone, le Burkina Faso.
Connue comme la «terre de l'or», la zone située entre Labé et Siguiri est reconnue pour se trouver sur une vaste réserve de minéraux précieux. Cette région attire, de nos jours, non seulement les mineurs d'or traditionnels, mais aussi de nombreuses femmes, enfants, familles entières en fait, qui espèrent devenir riches.



La ruée vers l'or guinéenne - Photo : © Guillaume Petermann

Cette quête d'Eldorado a transformé des centaines de petits villages, comme Batambaye, d'un village agricole isolé en une sorte d'immense camp de migrants où toute une économie informelle s'est développée autour de l'extraction de l'or.

Lire la suite sur le site de Guillaume Petermann

Partagez cet article



Retour